Don McCullin : photographe de guerre
Don McCullin : photographe de guerre
Donald McCullin, mieux connu sous le nom de « Don McCullin » est un photographe britannique reconnu comme étant un grand photographe de guerre.
Son désir est, à l’aide de son appareil photo, montrer la justice/l’injustice au monde ainsi que la réalité de celui-ci à la population occidentale.
Il explique que rester chez lui ne l’intéresse pas et préfère voir le malheur des autres.
McCullin a été façonné par la guerre mais également en Angleterre : en effet celui-ci est né et a passé son enfance dans un quartier pauvre de Londres (Finsbury Park).



Premier conflit photographié : le mur de Berlin en 1961
Ce fut sa première expérience en tant que photojournaliste, où il est arrivé sur les lieux avec seulement un appareil photo,
sans aucune expérience dans ce domaine. Malgré la honte de posséder qu’un appareil photo alors que d’autres photographes venant de grands magazines disposaient de beaucoup de matériels, il essayait de bien composer ses images.
Dés lors, on le considère comme l’héritier de Robert Capa.



Première guerre photographiée : la guerre civile chypriote en 1964
C’est à Chypre qu’il a vu pour la première fois la cruauté de
l’homme et des meurtres. Plus tard, il comprit que l’appareil photo
pouvait être utilisé comme une voix et non comme une arme.

Le Viêt Nam
McCullin s’est rendu au Viêt-nam pendant onze ans à dix huit reprises pendant la guerre. Il se rend compte que les personnes dans les galeries apprécient son travail et pensent que c’est de l’art alors que ses photos reflètent le malheur, la tristesse et l’injustice. Pour lui, il vaut mieux que les photos aient leurs place dans un musée plutôt qu’un grenier ou au fond d’une caisse : c’est une opportunité de montrer et de porter la voix de ces personnes. Les photos renforcent leur mémoire.
Lorsqu’il photographiait au Vietnam, il se mettait dans la peau des soldats.
Sa chambre noire est l’endroit où il se réfugie, où il cache ses peurs, sa honte et celle qu’il ressent lorsqu’il travaille.



L’Inde, la culture du don de soi
L’Inde est un pays où la pauvreté est grande mais les habitants profitent de chaque instant de la vie, non comme en Occident, où tout est chacun pour soi.
Ces sont des personnes qui aiment s’occuper de son prochain.
En Angleterre comme dans d’autres pays occidentaux, il n’y a plus vraiment de cultures.
Lorsqu’il est arrivé en Inde pour la première fois, les habitants portaient tous des habits blanc qui est le costume national.
A l’heure actuelle, la mode occidentale a prit le dessus.



Palmyre, Syrie
McCullin s’est rendu trois fois dans cette ville
et il affirme que c’est l’endroit le plus magique au monde.
Plus tard, il est revenu lorsque l’Isis a fait explosé le temple de Bel avec les bombes. D’une certaine manière, il se sentit écrasé par cet acte maléfique.
Il a pu photographié le temple dont il est très fier du résultat.
Tout ce qui reste du temple aujourd’hui, est la porte.
Étant historien en plus d’être photographe, ces sites le préoccupent et il utilise ces paysages pour évoquer l’histoire.

La Somme, France
Là où nous voyons une magnifique route ainsi qu’un paysage merveilleux, pour Don il n’y a rien de beau…
Des milliers d’hommes ont marchés sur ce chemin et n’en sont jamais revenus.
Au total, vingt mille soldats britanniques sont morts sur ce terrain et quarante milles ont été blessés avant huit heures du matin.
Finalement les paysages qu’il prend en photo parlent de la guerre.

Somerset, dernière demeure et lieu de guérison
Don McCullin vit à l’heure actuelle dans le Somerset, dans le sud-ouest de l’Angleterre loin d’une grande ville comme Londres.
C’est dans ce comté qu’il trouve une sorte de rédemption, la paix, une guérison..



Documentaires :
War photographer Don McCullin finds peace
A Master at Work: Sir Don McCullin Kolkata
2020 Infinity Award: Lifetime Achievement—Don McCullin
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